Récupération thermique

Au cours du cycle de production ou de transformation industrielle, votre entreprise produit de l’énergie thermique sous forme de vapeur, d’eau chaude ou d’air chaud. Malheureusement, cette énergie est rarement utilisée en totalité.

Dans un souci d’économie d’énergie et de rentabilité, il est possible de valoriser cette perte énergétique, également appelé «rejet de chaleur fatale» à l’aide de récupérateurs thermiques.

Ces récupérateurs thermiques permettent un transfert de la chaleur collectée soit au sein de l’entreprise, soit vers des consommateurs voisins. Dans certains cas, cette source de chaleur peut également être utilisée pour produire de l’électricité.

C’est l’utilité première de la récupération thermique. A l’aide de procédés de “Cycle organique de Rankine” (ORC) ou de “Cycle de Rankine” (RC), la récupération thermique est déjà rentable avec des chaleurs fatales dès 140°c. La perte est convertie en chaleur qui sera soit, auto-consommée au sein de l’entreprise ou du bâtiment, soit, redistribuée via des réseaux urbains à destinations de bâtiments voisins.

Pour les entreprises dont les chaleurs fatales sont de l’ordre de 300°C et 3 Mw (ex. four de verrerie ou cimenteries), il est envisageable de convertir la perte en électricité à l’aide d’une installation de cogénération. Ici aussi, l’énergie produite sera ensuite autoconsommée ou vendue sur les réseaux.

Ce processus de valorisation permet d’importantes économies de coûts tant pour les producteurs que pour les utilisateurs.

Le niveau de température de la chaleur fatale est une caractéristique déterminante de sa stratégie de valorisation. En effet, plus les niveaux de températures sont élevés, plus ils permettent un rapport de récupération élevé.

Les solutions de récupération thermique sont des technologies rentables dont le retour sur investissement rapide oscille souvent entre 2,5 et 4 ans. Pour faciliter l’accès aux entreprises Belges à ces technologies et ces réductions de coûts, Coretec Energy vous fait profiter d’études de primes, de nombreuses solutions de financement ainsi que d’un accès professionnel au marché de la revente d’énergie.

Cette technologie s’adresse principalement aux industries de production et de transformation. En effet, elles sont souvent confrontées à de grandes quantités de chaleur résiduelle, telles que la vapeur ou l’eau chaude. Les secteurs d’activités les plus courants sont l’agro-alimentaire, la chimie-plastique, la sidérurgie,…

Pour garantir un rendement suffisant par rapport à l’investissement, la récupération de chaleur fatale doit provenir d’air chauds, de fumées chaudes (>140°C) ou de surplus d’eau chaude (>80°C). Par ailleurs, les échangeurs de chaleur doivent fonctionner au moins 2500h/an.